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Innocence textuel
21 juin 2007

2. La ménagère

J’aime voir Charles se courber lorsque je le pompe. C’est affreusement touchant de le voir ressentir ce plaisir. Parfois, même, c’est tellement fort que je le griffes de plus en plus profond. Bon, là il lui arrives de me traiter de salope mais j’avoue aimer le voir se mettre en colère juste pour moi. C’est qu’il me porte un peu d’attention, non ? Après l’amour, même s’il n’en reste plus grand-chose, je dois retrouver ma chambre, sale&noire. Elle n’est pas très grande, en fait je dis chambre mais c’est pour ne pas oublier les choses simples de la vie quotidienne. Mais entre nous, vous pouvez appelez ça un cachot, une cave. Ouais, c’est atrocement long d’attendre à nouveau le soir, la nuit que je puisses enfin pénétrer dans sa chambre à lui et qu’il me prennes (le plaisir c’est sacré) par devant et par derrière. Bon, c’est pas que je l’aime mais il me fait pitié, pas capable de trouver une femme pour lui,  et obligé de se rabattre sur une minette de 14ans, et pourtant il possède des tas de fans qui se masturbent en pensant à lui, c’est grave. Il fait du rock, en fait. Moi je préfère le classique mais à force de l’entendre à travers les frêles murs, je m’y habitue à sa musique. La guitare, j’aime bien, ça peut être doux et rassurant, et de la minute à l’autre devenir agressif et violent. Un peu comme moi. Une fois, il m’a emmenée au restaurant. Et comme je n’avais pas compris pourquoi, il m’a appris que je n’étais pas la seule à devoir le satisfaire. Bon, c’est vrai que sa maison est carrément immense, mais quand même ! Et donc, il m’a emmenée là parce que j’étais sa, genre, préférée. Sa ménagère, qu’il dit.  Ménagère ? Moi je dirais plutôt prostituée personnelle. Bref, c’était plutôt tranquille, je dirais qu’il était assez excité le bonhomme, il n’arrêtait pas de zieutez mon décolleté (oui, pour l’occasion et les paparazzis) et il m’a même fait du pied. Après il m’a emmenée dans sa voiture le salaud, et c’est reparti pour un tour. Je me retenais d’hurler, de jouissance ou de peur, je ne sais pas, je ne sais plus.

Jusque là c’est plutôt calme la vie, je réalises pas trop l’affaire, je sais qu’il m’a enlevée à mes parents à 12ans, qu’a l’époque j’étais catholique, et qu’il m’a bien changé, l’animal. J’ai oubliée, il me paye. Sinon je ne pense pas que je serais resté, pas folle non plus. Plutôt bon salaire pour une gamine de 14ans. Mais là, ça s’est gâtée. Je dois être tellement divertissante qu’il m’a prêté à ses amis. Il y a Andy, le gros qui sue tel un porc, ah,  lui il ne peux pas me prendre sans qu’il m’attache au lit avec de vulgaires menottes. Je me sentais conne mais bon, si ça lui fais plaisir (et CA lui fais plaisir…) Oh, aussi Pete, lui je l’aurais aimé comme une folle mais jamais… C’est le plus jeune, souvent il se maquille, il me dis que ça fais peur à tout le monde, mais moi je n’ai pas peur. Il embrasses mes petits seins et lui il aimes me lécher. Moi c’est pas mon tripe, je préfères sucer mais je suis payée, je suis payée… C’est le seul qui, après avoir bien jouis en moi, prend le temps de me regarder enfiler mes vêtements, parfois même il osait me parler. Clément, le pire ! Il arrives, me jettes contre le mur, m’enfonces son engin, et en voiture Simone ! Me voilà obligée de crier pour qu’il s’y croit, alors qu’à l’intérieur je saigne. Ces trois là plus le premier n’arrêtes plus et moi je satures. Mon corps est trop fragile maintenant, trop blanc et livide. Je ne mange presque plus et des hématomes sont apparus sur mon ventre d’enfant, mes bras et mes cuisses. (À force de trop être jeté contre un mur, le lit, la table de nuit, l’armoire) Je songe de plus en plus souvent à mon plan, j’ai du temps. Et ce soir, ça y est, je me lance. Charles arrive, je me déshabille, mais gardes ma culotte rose. Je me met à califourchon sur lui, il commences déjà à bander c’est rapide, je me retournes et pousses un hurlement en enfonçant la lame glacée du couteau dans son cœur. Ca gicles et moi je ris à n’en plus finir. Si vous auriez vu l’expression de son visage ! A en mourir de rire, me voilà enfin libérée.

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