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Innocence textuel

24 avril 2008

15.Dialogue entre deux anges

Une jeune fille et un jeune homme marche sur une route cabossé, étrange endroit que ce paysage, noir et desordonné. Le jeune homme marche rapidement et la jeune fille trottine pour le rattraper. Elle prend la parole.

~ C'est drole parce que tes yeux sont grand. J'dirais meme un peu trop grand. Et qu'est-ce qu'ils sont bleus... Je dirais meme un peu trop bleus. Tu me racontes une histoire, dit ?

Chut, Lulabulle,chut... Si tu te concentres trop sur moi, alors il sera trop tard. Prend ma main. Comme une pierre, dure et froide, prend là et ne dis plus rien. Suis moi sur le chemin de la couleur et quittons cet endroit sale.

Mais cet endroit, moi je l'aime ! C'est ici que je me sens le mieux, dans le sale, parce que ça va bien avec ma peau toute blanche toute belle, hein dit? Tu trouves pas? Et d'abord, j'ai pas envie de me taire, parce que c'est toi qui as trop parlée et tu m'as donnée envie de te répondre. Mon petit papa, racontes moi une histoire!

Je ne suis pas ton papa, Lulabulle! Et je ne connais que des histoires qui font bouger les larmes, et trembler ton menton, je ne connais que des histoires pour les petites filles pas sages, ou trop coquines, parce que nous sommes ici. Si nous allions vers le chemin de la couleur, alors je te raconterais les jolies choses, peuplés d'herbe fraiche et de fruits rouges qui te sucrent les lèvres. Les histoires qu'on a oublié. Tu ne t'en souviens pas, et moi non plus. Si nous allions vers le chemin de la couleur, tu guerirais et je pense qu'au fond de toi tu le sais simplement tu fais expres de jetter sur ton coeur les cailloux de l'oubli. Et la maladie qui aggrave tout... Moi je t'aime, malade ou pas je t'aime.

Tu me dit pas je t'aime, petit papa!

Je ne suis pas ton papa.~

Le jeune homme arrete de marcher, et regarde la jeune fille droit dans les yeux. Les poings du jeune homme se serrent un peu plus et la jeune fille tressaille.

~Mais je veux un papa! Qui m'offre des nounours et des noeuds pour les cheveux. Ils sont jolis mes cheveux hein? Quand je les regardais à travers le soleil avant, ils étaient tellement brillant, on aurait dit de l'or ! Mais ici, le soleil, on le vois meme plus.

C'est pour ça qu'on doit y aller... Tu me manques petite Lulabulle. Allez suis moi et marche plus vite. ~

Tout deux repartent sur cette route sale ou la neige noire tombe doucement.

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19 avril 2008

14.Le pays des autres

C’était dans le pays froid, celui des petites filles câlines et des anges haut dans le ciel. Le pays ou Elise est né . D’une mère laide et vieille, une bonne femme de la campagne. D’un père violent et affreux, la si jolie Elise qui reste dans sa chambre assise en tailleur. Elise qui n’avais pas d’amis, Elise. La petite Elise si noire si seule. Tout les vieux à la foire aux enfants, Elise qui n’as pas le droit de se rendre au village, inconnue du monde qui veux la connaître. Son père rentre dans la petite pièce au mur recouverts de tapisserie rose et ancienne, une petite Elise assise en tailleur les mains levés, des gestes lents et angéliques, sa voix douce qui s’élève. Des prénoms, des amis, Caller, Jick, Lertelle et Salauna. Le père furieux qui se précipitent et la frappe au visage. Ses grands yeux bleus avides de découvertes qui vois le sang couler sur sa robe de nuit blanche, mais Elise que fais-tu ? Mais ma maman m’as dit de ne pas de dire oui ! Mais Elise ! Mais reviens Elise! La voilà partie seule, accompagné de Jick, Caller, Salauna et Lertelle. Dans le pays ou le jour ne se lève jamais, là ou la neige est vierge de trace car la neige glacial souffre et hurle c’est Elise qui s’enfuis dans la nuit. Ses petites jambes qui s’agitent, son souffle qui va vite, ses cheveux blond qui s’envolent … Ne te réjouis pas trop vite Elise, c’est les petites filles câlines dans leurs habits transparents et leurs boucles brunes qui sont heureuses, toujours un doigt dans la bouche, elles n’aiment pas les étrangères encore moins les petites filles blondes au teint pale qui saignent de la bouche. Elles lui montrent des choses à Elise , et c’est la peur qui arrivent sur son char noir immense et paralysant. Elise se cache . Elise attend. Elise en a trop vu . Elle reprend sa route et vois la neige blanche … elle ne connais pas cette neige cette reine blanche, et décide de s’en aller ! Son cœur veux exploser et elle veux s’en aller. Un pas… Un petit pas, puis un deuxième . Un hurlement. Un horrible hurlement qui sembles émaner de l’étendue blanche, Elise sursaute mais bientôt ce son lui plait, elle continue son chemin, sa robe de nuit qui vole et ses petites mains levés, des gestes lents et angéliques, sa voix douce qui s’élève.

14 janvier 2008

13. Ambiguitée

Quand j'étais petite, je m'imaginais pas forcement ce que j'allais faire plus tard. Les autres gamins, à l'école du coin de la rue, c'était toujours les mêmes rêves. «Chanteuse !» ou encore «Footballeur...» et parfois le plus ambitieux «Docteur m'dame!» . Et moi, c'était toujours « Je sais pas ... pas du tout! » . Alors, les maîtresses me regardaient bizarrement . Une enfant qui n'as pas de rêves? Mais ou ça la mèneras ?

Nulle part. Que je voulais leur répondre.

Alors, je sais pas, c'est sans doute parce que je n'ai jamais eu de grandes ambitions que je me suis retrouvée là. Là, c'est à dire, la ville. Oui, je suis comme ça moi, j'aime la ville ! Une maison ? Oh, j'en ai bien une mais c'est tellement plus passionnant de rester dehors avec des gens que j'aime... à l'adolescence, qui je pense n'est peut-être pas totalement achevée dans ma tête, ou bien est-ce l'enfance? on n'a pas cessé de me répéter que j'devrais travailler pour réussir car la vie n'était pas fondée sur une utopie mais bien fondée sur une chose dur, très dur et compliquée, oh si compliqué. Hors, les personnes qui me disaient ça à longueur de journée étaient bien installés au chaud dans leurs fauteuils moelleux, la tasse de café à coté, dans leurs bureaux miteux qu'ils décoraient avec des photographies de chevaux sur la plage. Ils pensaient à leur payes exorbitantes pour la fin du mois. C'est bien simple, ils me dégoûtaient ces chiens.

                                                            Mais t'aurais fait quoi toi ?

Bon, Alice ne vas pas tarder, j'attends donc avec impatience le moment de me jeter dans ses bras tendre, sentir sa douce chevelure effleurer ma joue. En attendant je reste là, assise en tailleur, rêveuse.

                                                            Toujours?

J'suis pas sensible au regard des gens. Ces personnes. Et la foule autour de moi ; j'y suis habituée. Pas commune, je suis. Originale, excentrique, pas normale certains osent affirmer. La normalité existe-t-elle ? Culture différente, vêtements différents, façon de voir différente, habitudes différentes, et ça y est nous sommes des bêtes de foires. Cirque ! Leurs regards amusé, ou leur mépris coulent sur moi et finissent dans ces putains de caniveaux. J'ai grand plaisir à me dire que rien ne m'atteins, même si au fond ça n'est pas le cas. En surface, je me fous de tout ça car j'ai des personnes sur qui compter et qui me comprennent parce qu'ils vivent la même chose au quotidien. Ces personnes, qui peuvent me lâcher à tout moment, je profite d'elles et de leurs présence si précieuse un maximum. Peut-être que ce sont de véritables amis après tout? Pourquoi, pourquoi pas?

Ma cigarette arrive à sa fin et je passe une main dans mes cheveux à ras. J'ai été prise d'une envie furibonde l'autre soir, mes longs cheveux bruns m'exaspérait alors j'ai tout rasé avec l'aide de Corentin. Finalement, c'est pas plus mal, les gens me prennent pour un gars, pourtant j'ai bien les traits féminins et ma poitrine n'est pas des plus plates... Être androgyne, ça me plait bien . Je prend ma guitare et opte pour un morceau très doux. Mes doigts glissent sur le manche, que j'aime ça. P'tetre une passion. Enfin, après une attente toute en mélodie, Alice la candide arrive accompagnée de Charles, Lilas et Tam' (on a jamais su son vrai prénom) . « Ou est Corentin? » que je demande. Il t'attend. Il t'attend. Coretin m'attend. Pour de vrai? Je vous dis, Corentin et moi ... C'est froid, mais c'est beau, c'est torride mais c'est violent. C'est Corentin et moi . A peine le temps de déposer un doux baiser sur les joues de chacun, me voilà repartie. Mes Rangers cogne sur l'asphalte, je marche vite, je ressens déjà dans mon cœur une angoisse évidente. Je serre le poing, comme prête pour la bataille, mais cette bataille là sera plus passionnée tout de même.

Il t'attend, il voulait te parler.

Il est au hangar. Il va pas bien.

Tu devrais te pressée, il voulait

vraiment te parler, Anne.

Lilas a prononcé ces mots. D'un coup. Lilas, le charme en personne, romantique et noire, le coté obscure de l'amour. Des corsets, de la dentelle, des voiles, elle porte son cœur en cage. Ou est-ce Charles, son feu sa flamme qui le lui portes? Charles, cet âme en perdition beaucoup trop sensible pour un seul homme, petit Charles, petite lueur au bout du chemin triste de Lilas... Les anges. I wish I had a angel, Nightwish. Je les envies. Sur ma route mon regard se perd mais j'atteint enfin ma destination finale. Le hangar, lieu de nos soirées folles, de nos nuits de débauche et de nos journées trop lasses, de notre vie.

J'y entre doucement, il fait froid et ma courte jupe écossaise ne fera sûrement pas l'affaire. Puis je l'appercois. Oh ... Why is he so charming? Je m'cogne au mur mais tant pis, c'est lui que je veux, rien que sa haute silhouette masculine et son air de gamin abandonné me fait frissonné de mes petits pieds jusqu'au sommet de mon crâne . Si laid. Comment peut-il ... Corentin ! On ne se dit pas bonjour. On ne s'embrasse pas. On s'entretue, on se dévore. Des yeux, mais pas que de ça. Percutant, c'est-ce qu'il est, touchante, c'est-ce qu'il pense que je suis. Mais je ne suis rien. Un robot, une machine. Coin-Operated boy (girl?), Dresden dolls. Puis c'est un torrent de mots, il est toujours comme ça Corentin, mélangeant des choses, le mutisme puis la vallée de ces mots, de ses mots, et moi j'aime ça car il bouche mes trous à moi qui ne sais pas parler, jamais. Il raconte qu'il ne se sens pas, plus, qu'il a besoin de moi et que je ne suis surement pas la femme de sa vie, mais la femme tout court. Moi, je serre encore plus les poings. Et les yeux. Et le cœur, en dernier. Je voudrais le cadenassé, ce putain de cœur. Va crever!

C'est sur de moi, surtout sur lui que je suis

Près de son souffle, je sens l'acide l'asphalte

Près de sa main, je sens le sang mais sans...

lui

Là, là, ne pleure plus mon petit, Maman est là ... Le prendre contre mon sein, s'allonger sur le vieux canapé défoncé, l'embrasser dans le cou mais il m'énerve! Calme toi, Corentin, je t'ordonne de te calmer, je suis Dieu, je suis Anne. Fais moi l'amour. Il le fait. Griffe moi. Il le fait. Anne? Je suis là. Il me grimpe dessus, me souffle dans le cou, m'enlève mes porte-jarretelles mes résilles, ma dentelle de culotte, doucement pas doucement, ses longues mains blanches me caressent puis violemment me pénètrent, c'est bon c'est cru, pas un sourire, des cris, c'est Corentin mais c'est moi, lui ou moi. Closer, Nine inch nails. Froid, bouillant, tout à la fois c'est un maelstrom d'émotions qui nous submerge et voilà, on se déversent l'un dans l'autre, n'est-ce pas beau ? Il lâche tout. C'était bon. L'un contre l'autre, reste encore, je t'aime, plus loin. On s'endors

Je m'endors... J'suis pas ce qu'il faut etre,

Je, ne m'enviez pas. Haissez-moi.

30 novembre 2007

12. L'ange ballerina

Du haut de mes ballerines je volais, je volais peut-être un peu trop vite mais les étoiles filantes autour de moi ne se calmant pas, je volais donc encore. J'ai sentis mon aile gauche se fendre, tout doucement. Dès lors, la douleur lancinante est apparue et mon visage blanc digne d'un joli mime s'est crispé. Des gouttes de sang sont apparues sur mes doux seins et des milliers de plumes se sont dispersées dans tout le noir de l'univers, j'essayais de les rattraper mais la souffrance dans mon aile me faisait petit à petit tombée, tombée dans ce gouffre qu'est le néant, mon néant. Je connaissais alors la définition du mot 'Solitude' . J'étais seule dans ce noir, les astres ne brillaient plus, et personne ne venait pour me cueillir du bout des doigts. Les rubans que j'avais soigneusement attaché à mes petites ballerines se sont detachés et sont allés rejoindre mes belles plumes qui voletaient haut, très haut et surtout trop loin de moi.

On peux souffrir du cœur, et ce même pas à cause d'un garçon.

21 octobre 2007

11. L'autre

Il se lève, ses court cheveux noir en bataille. Il est tellement grand, tellement beau, blanc. Pur?  Il fait quelque pas, son pantalon de pyjama lui descend et ses os ressortent. En se grattant le nez, il avance à travers l'obscurité, tel un fantôme, en se cognant dans les quelques meubles. Ca y est! Il s'y retrouve, enfin. Il s'assoie, se racle la gorge et ses longs doigts viennent tâter les touches noires et blanches. Une mélodie monte, se fait entendre petit à petit un peu plus forte. Sa tête glisse alors en arrière, il se relaxe, ses membres se détendent. Plusieurs heures plus tard, il se lève enfin. La lumière du soleil l'aveugle quand il ouvre ses volets. Un sourire... Oui, une ébauche de sourire se peint sur son visage. En se penchant, en faisant attention de ne pas trop se baisser car cela pourrait être fatidique, il peut atteindre  les feuilles de son arbre, son bel arbre. Il touche ces feuilles vertes et ça y est, oui, il sourit, un grand sourire, un sourire heureux. Sur le chemin, pour se rendre à son travail, oui monsieur est infirmier, il croise un petit garçon, tombé par terre. Les gens semblent l'ignorer mais lui, il cours et le relève, en lui caressant ses fins cheveux roux. Modeste, il ne se laisse pas remercier et repars aussi vite qu'il fut arrivée. Et puis la journée se passe, s'écoule lentement, doucement. Ennuyante? Ce n'est pas le mot. En rentrant dans sa demeure, il frisonne. Il a hate. Une fois arrivé, il remplis un grand verre d'eau et bois lentement. Il aime ce gout qui justement n'en est pas vraiment un. C'est fade, sans saveur, et il aime s'identifier à ce liquide incolore parce qu'il se trouve tellement fade et sans saveur, lui aussi. Ensuite il se regarde dans le miroir, se trouvant presque beau. En fait, on l'a toujours complimenté sur son physique. Très grand, 1m80. Pas trop poilu, au bon endroit comme disais sa petite amie, des cheveux noir toujours soyeux, bien qu'il n'en prend pas spécialement soin, de long, très long doigts fin, un petit nombril qui ressort à la manière des bébés, de grands yeux vert, des pommettes remontés et toujours rose, un air enfantin et féminin que les femmes savent apprécier, de fines lèvres qui s'étirent quasiment toujours en un doux sourire charmeur. Oui, il se trouve presque beau. Son enveloppe corporelle lui conviens parfaitement, elle lui sers et il sais jouer avec. Mais ce que recouvre cette enveloppe... En pensant cela, il ris diaboliquement. Ensuite, une fois son observation de lui-même terminée, il descend à la cave. Il n'allume pas la lumière, se dirige comme s'il connaissait les moindres recoins de cette pièce. Il s'approche d'un matelas humide, et à coté de ce matelas se tiens une chaise, et sur cette chaise, un homme nu, bailloné, attaché, la peau meurtrie. Enfin, lorsqu'il il estime que la noirceur le gène et qu'un peu de lumière ne ferait pas de mal, il allume une lampe de bureau posé à même le sol, qui n'éclaire pas grand chose, mais qui suffit au moins à distinguer le visage de l'homme attaché. Il a sans doute beaucoup pleuré, car ses petits yeux noirs ont le contour très rouge. Ses fines lèvres sont collés, s'ouvrant par moment pour laisser attacher un petit gémissement, non pas de plaisir mais d'horreur et de souffrance. Sans doute a-t il aussi beaucoup crié, mais là, l'homme est à bout de force. Sa tête s'incline légèrement vers le sol, bien que cette position ne soit pas la meilleure car de cette manière la corde qui lui entoure le cou se resserre. Il lève vers son agresseur des yeux reflétant toute la douleur qu'on lui a infligé et murmure d'une voix cassé "S'il te plait, Harry... Détaches moi... Qu'ai-je fait ? Je..." et après avoir dit cela, retombe dans une espèce de transe. Il n'en fallait pas plus que ces mots dit avec beaucoup de courage pour mettre Harry dans une colère noire, et pis encore. Son visage si blanc habituellement devient rouge écarlate. Ses doigts se crispent en deux poings menaçant, et il hurle. Hurle des mots incompréhensible, hurle sa rage, hurle sa colère trop longtemps refoulée. Il pousse la chaise de sa victime, et l'homme crie de douleur. Harry n'en pouvais plus, toute sa vie on l'avait complimenté car il était parfait. D'une beauté incomparable, il detenait toutes les qualités requises pour se faire aimé. Il était généreux, comprehensif, il savait écouter et reconforter, il était drole et attentif à ceux qu'il aimait. Mais cela l'a lasser, d'être la perfection même. De plus, ses proches ne cessait d'avoir peur, peur du diable, de l'antéchrist, peur de la violence, de l'apocalypse. Peur de tout, peur de la vie. Alors lui, qui trouvait dans le mal une beauté de plus en plus prononcé, il devint la faiblesse des autres, il devint leur peur. Et il adorait cela.

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20 octobre 2007

10. Découverte

Hermaphroditte se suffisait à lui-meme. C'est simple. Il (et elle) se considerait comme son ame-soeur. Il était ce qu'on pourrait qualifier de Ladyboy. Un être, peut-être humain, autant femme qu'homme. Et cela lui plaisait grandement. Jamais elle n'avait ressenti le besoin d'aimer autre chose qu'elle. Ses bras maigrelets lui plaisait, ses seins bombés la faisait mourrir d'excitation, il aimait se palper ses fesses musclés et toucher son sexe d'homme qui cachait derrière quand-même un petit pubis ainsi qu'un clitoris et un vagin. Avec tout cet attirail, jamais il n'a ressenti le besoin d'aller  se donner du plaisir avec le corps de quelqu'un d'autre. Physiquement, Hermaproditte s'aimait tellement qu'elle pouvait rester des heures à s'admirer. Il n'avait , de toute sa vie, jamais trouvée quelqu'un à la hauteur de sa beauté surhumaine. Du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle aimait son long visage ovale, ses grands yeux vert et sa flamboyante chevelure rousse. Elle idolatrait ses lèvres pulpeuses et ses pomettes rehausser. Il cherissait son lou cou pale, et son corps maigre au possible, portant par ci par là divers grain de beauté. Mentalement maintenant, cette créature se qualifiait de philosophe, de calme et posé, de reflechie, de mature, de gentils quoiqu'un peu cruel parfois, de narcissique, d'égoiste, d'intelligent... Bref, là encore, Hermaphroditte se trouvait parfait. Elle était conscient de ses defauts, et il les acceptait, se disant que la nature humaine était ainsi faite avec une grande part de bonté et une grand part de cruauté,et que pour se tenir en vie il fallait mettre en pratique ces deux parts. Ah, oui, vraiment, Hermaphroditte se suffisait à elle-même. Jamais il n'avait rencontrée d'être humain capable de la faire pleuré, de lui faire ressentir l'amour ou même la haine, ou ne serait-ce que de le faire réagir à propos de je ne sais quel fait divers recent. En fait, elle était neutre face aux autres. Il les trouvait tellement fade, sans saveur, tellement pareils, si ininteressant et trop peu originaux. Il fut une époque (fort lointaine je l'avoue) ou elle était vivante de ce coté là. Oui, elle parlait, était même très bavard. Il discutait avec animosité , et ce avec tout le monde. Simplement tout cela l'a lassé, parce que les autres était mou. Trop mou. D'une molesse incroyable. Etait-ce parce qu'il n'était pas femme, ou même homme, et que ceux qui ont le droit de se définir comme tel ne parlent de manière vivante qu'a des gens de la même sorte ? En tout les cas, Hermaphroditte se réduit à ne plus ouvrir sa bouche, ne serait-ce que pour prononcer ce mot si beau qu'est 'Oui' . Elle se mis à devenir indifférente à ce qui l'entourait, à oublier la beauté de ce monde car les gens qui l'habite l'en avait degoutée. Elle était comme un légume, mis à part le fait qu'un légume ne pense pas. Hermaphroditte pensait, il pensait même beaucoup trop, mais elle était dans un état vegetatif par rapport aux êtres humains.

Et tout ça n'a pas cessé jusqu'au jour ou , alors qu'elle était tranquillement installé dans son gigantesque salon (elle était alors en train de coiffer sa très longue chevelure flamboyante devant son grand mirroir), la fenêtre ouverte, quelque chose de très blanc entra dans un bond majestueux. Hermaphroditte eu alors une révélation gigentesque. Elle hurla. Elle hurla car elle avait eu peur. Et la peur était un sentiment qu'elle n'avait plus connu depuis le jour ou elle avait cessé d'exister aux yeux des autres et ou elle avait cessé d'apprecier la saveur des sentiments. Mais ce soir là, son coeur avait realisé un bond énorme dans sa poitrine. La sueur avait coulée sur ses tempes et son souffle s'était acceleré de manière prodigieuse. Cette boule blanche l'avait fait faire un bond de surprise. Après quelques secondes ou elle repris ses esprits, il se leva et alla voir la raison de sa frayeur. Il s'agissait d'une magnifique chatte blanche, aux longues pattes agiles et à la langue rose et rappeuse, qui se lechait l'arrière-train avec une telle grace. La chatte ne s'interessait absolument pas à ce qu'il l'entourait, et pas une seule fois elle n'avait levé ses immensses yeux félins vers Hermaphroditte. Ce dernier ne fut d'ailleurs pas au bout de ses surprises. Après la peur, se fut le gout de la haine qui rempli à nouveau tout son etre. Cette chatte était si odieuse de ne pas avoir remarqué la beauté spectaculaire d'Hermaphroditte, si odieuse de s'etre introduite chez lui pour finalement s'abandonné à une activitée si banale que de se lisser le pelage, si vexante de ronronner d'aise comme si elle était chez elle alors qu'elle se trouvait au beau milieu du splendide salon de la princesse et du prince Hermaphroditte...  C'en était trop pour lui. Ses traits se crispèrent, et ses joues rosisèrent au fur et à mesure que la chatte ronronnait. Il s'avanca, de quelques petits pas, mais beaucoup trop grand pour la chatte qui deguerpis par la porte ouverte.

20 octobre 2007

9. Romane ou les doux rêves

Romane se couchait dans son grand lit de princesse en souriant. Elle avait 10ans et elle était très enfantine. Sa maman vint lui faire un dernier baiser, elle sentait le parfum de femme et quand elle se pencha, Romane avait une vue imprenable sur la poitrine. La fillette se lova dans ses draps, elle n’arrêtait pas de sourire, sourire et encore sourire. Sa petite main éteignit doucement la lumière, l’obscurité remplie la pièce. Elle fermait les yeux, attendait un moment, puis glissait enfin vers son rêve.

Elle se retrouvait dans un grand jardin étrange, verdoyant. L’Homme était assis là, sur un banc. Il la contemplait, comme si elle était la 8ème merveille du monde. Chaque nuit, elle ne savait si elle était resté dans son corps de fillette ou si elle avait pris d’un seul coup quelques années. Mais en tout cas, l’homme était là, et elle espérait qu’il soit toujours là. Elle s’avança timidement et il pris la parole, de sa voix grave mais pourtant douce.

- Romane… J’avais peur que tu ne viennes pas. Que tu m’oublies.
- Je suis là. Je suis là, tu sais bien que je serais toujours là, bêta.
- Je l’espère, puce, je l’espère.


Il baissa la tête, et elle s’assit à coté de lui. Elle n’arrivait pas a distinguée son visage, mais c’était tant mieux, car pour elle, c’était le plus beau de tous, même plus beau que le papa qu’elle avait connu juste deux ans. Il toucha discrètement son bras, puis son épaule. Il avança son visage et la petite fille sentait son souffle frais parcourir sa peau. Elle pensait deux secondes à sa maman et ses jupes courtes, aux hommes qui passaient souvent chez elle. Le premier avait été Paul, un tout grand tout vieux. Il était venu 4 jours après la mort de son papa, Paul. 4 jours seulement. Romane avait voulu savoir qui s’était. Alors, discrètement, elle les avait un peu espionné. Comme elle était petite et toute fine, elle se glissait facilement dans la grande armoire en bois de sa maman. Au début, Paul et elle consultaient divers papier. Elle n’arrêtait pas de répéter que Papa n’aurait pas du mourir car cela lui faisait du travail en trop.  Romane avait remarqué que les yeux de Paul glissaient souvent vers les gros seins de sa maman. Cette dernière aussi avait du le remarquer, car elle rougissait. Paul mis sa main sur la poitrine de sa maman, et Romane écarquillait les yeux. Ensuite, tout les deux furent pris d’une folie, ils commencèrent à s’embrasser sauvagement, tandis que la main de Paul farfouillait dans l’intimité de la mère. Ils s’allongèrent et la maman poussa de petit cri, tandis que Paul déboutonnai son pantalon et enlevais sa chemise. Romane avait compris ce qu’ils allaient faire, et ses larmes coulaient. Si son papa avait été là, il aurait hurlé, il aurait peut-être bien frappé Paul, et il ne serait plus jamais revenu voir sa maman. Mais son papa n’est plus là, et Romane pleurait.

Apres ça, des tas d’hommes différents succédèrent. Romane était souvent seule le soir, la nuit, et c’est 5mois après la venu de Paul, que Romane rêva pour la première fois de l’Homme. Au départ, il ne la regardait pas. C’était comme si Romane était une petite souris et qu’elle l’observait en cachette. Il était souvent avec une femme, une très jolie même, et souvent il jouait de la guitare. Puis un jour, il remarqua la fillette aux yeux bleus. Au début, il la dévisagea, puis il s’habitua à sa présence. Il commençait à lui parler, à la toucher.  La petite fille pris du plaisir chaque nuit.

Ses journées devenaient de plus en plus fades et sans soleil. Romane n’avait plus d’amis, ne voulait plus jouer à la marelle, ou faire de la corde à sautée. Ses camarades de classes la regardaient de travers, c’est vrai qu’elle avait beaucoup changer, maigri. Elle ne voulait plus manger, n’en ressentait plus le besoin.

Romane mis sa petite tête blonde dans le cou de l’Homme et celui ci la porta jusqu'à une couette qui était posé par terre, sur l’herbe du matin. Il la posait doucement, et la regardait durant de longues minutes. Ses cheveux blonds soyeux avaient des petits bouts de feuilles dedans, ses yeux bleus remplis de malice lui faisaient si mal au cœur. Il s’assis et caressa son cou pale. La petite ris et tout deux se prirent dans les bras. L’Homme embrassa ses yeux fermés, son petit nez constellé de taches de rousseur, ses lèvres roses, son cou, il embrassa a travers sa petite robe bleu ses seins qui n’étaient pas finis, il releva sa robe et la fillette ris aux éclats, et l’Homme continua d’embrasser sa peau laiteuse, d’embrasser son intimité enfantine. Romane, de ses petites mains habiles, parcourait le corps de l’Homme. Elle caressait son dos, ses jambes, fit le tour de son nombril. Romane était curieuse, très curieuse. Elle riait tout le temps, à croire que seul l’Homme la rendait heureuse. Et elle se mit à parler tout bas :

- Tu sais… Je ne devrais pas faire ça, je le sais. Mais c’est bon et j’aime ça, mais je ne devrais pas. Ma maman me répète tout le temps qu’il ne faut pas que je suive ses traces, elle dit ça, assise sur la table du salon, une bouteille d’alcool a la main. Elle dit ça, allongés sur son lit, sa nuisette qui laisse entrevoir ses seins. Elle dit ça, quand un homme arrive la nuit, et qu’il glisse deux billets dans sa culotte. Elle dit tout le temps ça.

L’Homme avait arrêté de la caresser et de l’embrasser, et l’écoutait sagement.  Il savait qu’elle voulait se faire entendre. C’était son seul souhait. Mais Romane partait déjà ; sa vie l’attendait. Elle remit sa robe bleu, coiffa ses cheveux et parti d’un pas décidé, bien qu’elle ne savait pas ou allé.

- Bonjour Romane…

Ca, c’était sa maman qui, de sa voix cassé à force de trop fumée,  venait réveillée sa fille, en retard evidemment, pour l’emmener a l’école. Romane émergea lentement, se frotta les yeux et descendis de son lit rose. Ses petits pieds frissonnèrent car le carrelage était très froid. Elle couru vers la salle de bain tout en enlevant sa chemise de nuit bleu satinée. Elle se lava, tentait un sourire vague au miroir, mais elle ne fut pas satisfaite et loin de là. Elle ne voulait offrir ce sourire aux autres. Elle voulait le garder pour l’Homme. Que lui seul puisse admirer ses petites quenottes blanches, que lui seul puisses avoir l’envie d’embrasser ses douces lèvres. Elle se coiffa d’un ruban bleu, et pris son cartable Minnie, car sa maman oubliait à chaque fois de lui en rachetée un neuf, cela depuis le Ce2. Elle mis son manteau troué et sorti dans le froid, appelant sa maman, car cette dernière l’avait déjà oubliée. Une fois dans la voiture, Romane écoutait toujours sa chanson préférée, une d’un des disques de sa maman, une chanson très belle, d’Indochine.

Et Salombo…Au Pakistan…Elle a touchée, la fleur sacrée.

Sa maman la déposa devant la grande école très vite, en disant tout bas qu’elle allait être en retard chez Stephan. Une fois dans la grande cour de récréation, Romane remarqua que sa jolie salopette noire était tachée. Un garçon de sa classe passa près d’elle et la bouscula violemment.

Tout se passa très vite… La maîtresse la rouspéta, pour cause elle était très en retard, elle mangea a la cantine seule, en Mathématique elle donna la bonne réponse à une question et tout le monde poussa des exclamations. Le soir, elle rentra a pied chez elle après avoir attendu 20 bonnes minutes, sa maman l’avait encore oubliée. Elle goûta, bien qu’elle n’eu pas faim, puis alla dans sa chambre. Elle pris sont magnétophone et glissa la petite casette que sa maman lui avait offert pour ses 10ans. Elle avait enregistré dessus toutes les chansons favorites de Romane.

Justine s'initie au secret, une fleur dans la bouche...
Justine qui se touche…

Romane s’était allongée et regardais son plafond, couvert d’étoiles qui brillaient la nuit. Elle songeait à l’Homme, et à son papa qui lui manquait beaucoup. Elle songeait beaucoup, petite Romane.

Toute sa vie, l’Homme ne la quitta pas, ne la quitta plus mais vint un temps ou sa mère, lassé de cette vie qu'elle n'a pas réussi, s'éteignis. Petite Romane se sentait alors libre, Romane était heureuse. Comme un jeune papillon à peine sortit de son cocon. Romane grandis, de joli yeux bleus, des amis, de la drogue, du sexe... Romane profitait de la vie si courte. Romane n'etait plus pure mais enfin libérée .

26 août 2007

8. Le texte le plus nul que je n'ai jamais écrit.

J'ouvre les yeux lentement. Une faible lueur filtre à travers les volets clos, il doit être encore tôt. A demi éveillé je me lève, et prend au hasard une chemise qui traînait parterre. Je ne vais quand même pas me balader la poitrine à l'air et en petite culotte! Ca tombes bien, c'est sa chemise. J'adore porter ses vêtements, cela me donnes le sentiment de lui appartenir réellement. C'est stupide, mais vrai : lorsque je portes son caleçon trop grand pour moi ou sa chemise blanche, j'ai l'impression que seul ce bout de tissu nous unie vraiment. Je déambule dans son appartement que j’adore, en essayant de ne pas le réveiller. Et finalement, lorsqu'a 10heures, j'estime qu'il a assez dormi, je m'accroupie au pied du lit, regarde ses jambes qui dépassent et fait glissé mes doigts sur sa peau nu. Sa douce, pale et belle peau nue. Je remonte en jouant avec le drap rouge, et passe doucement sur ses cuisses, puis son sexe et son ventre. Là, je me rapproche de lui et le regarde. Son visage est si... Si beau. Si angélique et à la fois sombre, mystérieux. Il frémis et ses paupières s'ouvrent. En me voyant comme ça, avec sa chemise, les cheveux en bataille et un sourire malicieux étirant mes lèvres, ses yeux gris brillent d'un éclat indescriptible. Je murmure "Bonjour, toi..." et il éclate de rire en me prenant dans ses bras. " Victorien ... Tu sens bon ! " Il m'embrasse dans le cou et cela me fais frissonner. Alors, je repense à la nuit passée, à ses yeux et son corps brûlant de désir qui réveille en moi de très vieilles passions enfouies. Que je vous expliques : adolescente, je n'ai fait que rêver d'amour. Oui... Un grand brun, maigrelet, aux yeux verts... Ou un petit roux rond, aux lunettes carrés et un adorable sourire toujours scotchés au visage. Je n'en pouvais plus. Presque toutes les nuits je rêvais que j'étais dans les bras d'un homme, et de loin j'aurais préférée cauchemardé. Mon corps était mon propre enfer et j'haïssais cette carcasse difforme que l'on m'avait gentiment offert à la naissance. L’Anthéa intérieure ne correspondait pas à l’Anthéa extérieur et cela me tuait, me pourrissait. J'ai grandi en me construisant intérieurement, mais pas extérieurement. En détestant mon apparence, je la laissait flotter à la surface et n'en prenait pas soin. Je n'étais qu'un tas de graisse donc les yeux bleu n'arrivait plus à s'ouvrir. Je n'étais pas obèse. Certains m'ont même affirmé que je n'étais pas énorme ; mais c'est de cette manière que je me voyais. Difforme, laide, grasse, surtout pas désirable et encore moins belle. Les garçons m'ont mises de coté dans leurs coeurs tandis que moi je les voulais ardumment, encore & encore. Oh, j'ai eu quelques amis... Peut-être deux ou trois. Mais est-ce vraiment le mot, "amis" ? Disons "copains", parce qu'en fait, pour moi ami signifie bien plus que ce que les gens voient dans l'amitié. Pour moi c'est une sorte d’amour, de complicité, de désir de l'autre, de sexualité, de jalousie. Je dis ça parce que j'ai vécu avec une fille cette amitié dont je vous parle et ce fut ma seule amie, donc, de ce que j'ai vécu avec elle j'ai pu redéfinir le mot Amitié. Pour revenir à ces fameux copains, jamais je ne su ce que vraiment ils pensaient de moi. On me complimenta sur un tas de choses mais mon physique ne les intéressait pas plus qu'un bout de viande intéresserait un végétarien. Certains, courageux, osèrent me dire Mignonne. De ce fait, je me détestais encore plus. Mignonne? Comme une gamine de 5ans, un peu bouboule et la mine rieuse? Je ne voulais pas être comme ça! Je voulais être désirable, femme, sexy! Etais-je superficielle ? Où étais-je simplement en manque d'amour ? Etais-je, d'une manière ou d'une autre, intolérante avec les gens ronds ? Ou juste avec moi-même? Car, pis encore, je trouvais chez les autres ronds de la beauté.  Mais chez moi, lorsque je me regardais dans le miroir, mes yeux se fermaient pour laisser couler mes larmes et mes traits se crispaient. Tout ce manège a duré jusqu'a mes 20ans. J'ai rencontré celui qui me fit construire extérieurement. Oh j'ai conscience d'être horriblement pathétique, banal en disant cela. Je sais que ce qu'on nomme Amour rend sirupeux, bête ou euphorique, et je sais que je n'ai sûrement pas échappé à la règle,  mais c'est tellement vrai! Vers 15ans, je me disais que l'"homme parfait" serait comme moi, aurait les mêmes goûts que moi sinon l'entente serait impossible entre nous. Mais Victorien n'est pas Anthéa numéro 2. J'aime l'art, j’aime visiter des expositions pour le plaisir de mes yeux. Lui ne s'y connait pas vraiment mais il m'accompagne, et s'y intéresse de manière a ce que je lui montres mes artistes préférés, ou ceux que j'aime le moins. Il m'écoute, et lorsqu'il souhaite m'emmener à un concert d'un groupe que je tiens en horreur, j’accepte. Non pour lui faire plaisir bien que ça ne sois pas de refus, mais surtout parce que je sais que si j'y vais avec lui, et qu'il m'expliques pourquoi il aimes ce groupe, pourquoi il va autant chanté pendant le concert, tout cela va m'ammenée à apprécier plus ce groupe. Musicalement nous ne sommes pas si différent mais j'aime des choses que lui ne connais pas et je lui fais connaitre (et inversement!). J'aime le fait que l'on puisse, même en étant extrêmement différents, se compléter de cette manière, et être en quelque sorte les mêmes personnes. Ce fut mon premier amour, et donc ce fut lui qui me vola ma fleur de la virginité. C'est cette nuit que j'ai compris, que même avec ces kilos, cette laideur, lui pouvait aimer mon corps, mes rondeurs et jamais je n'avais été si heureuse (et amoureuse). Je lui ai rendu son amour aussi violemment et fort que mon corps me le permet. Et c'est donc là que mon corps a cessé d'être cette masse inerte. Je suis maintenant plus vive, plus féminine et moins ... Je ne suis plus celle que j'ai été, et ça grâce à Victorien.

14 août 2007

Parenthèse

C'est génial, avec Canalblog on peux voir d'ou viennent nos visiteurs. Et pour ma part, la plupart viennent d'une recherche Google. Alors, j'ai "Histoires incestueuses", "Gros seins", "poitrine", "Califourchon decolleté " et "Salope" ; mes textes sont ils si sexuels? ça m'a fais rire et je voulais le dire ^^  Bon,voilà voilà.   

Ah oui, heu aussi j'aimerais precisée : J'ai conscience de la nature de mes textes, peut-etre que ça vous parait disons hmm, alors : glauque, pervers, froid, lassant, bizarre ... Et bien d'autres qualificatifs encore, mais sachez que bon, qu'est ce que je suis? Rien qu'une adolescente (adolechiante ?) et si vous pouviez ne serait-ce qu'une seconde tentez d'aller au dela des mots, juste essayer de lire entre les lignes, de voir plus loin que ce que vous constatez à premiere lecture (Ex : "Ahhh mais elle est trop obsedé cette fille! Elle a un pitit problème, 'faut qu'elle consulte!") Voilà.

Et euh, je sais que l'ensemble des textes est assez glauque, mais pourquoi devrait-on faire toujours du "Beau" , du "Parfait" ? Oh & puis de toute manière, ça plait à certaines personnes et c'est l'essentiel. Il est important de respectez les gouts des autres, OH et puis je m'embrouille. Bon je pense que c'est à peu près tout ce que j'avais à dire...

Appart ça, j'ai fait une bannière, je trouvais qu'avant c'était trop froid, bien que je trouves que c'est toujours trop froid. Mais bon... :)

Au revoir et  Merci aux visiteurs!

12 août 2007

7. Reality

Ma douce, douce existence… 16année que je la vis et que je survis, putain. Au début, c’était l’innocence au triste goût d’insouciance. L’enfance. Les Disney le mercredi après-midi, les bisous sucrés de la maternel. Les jouets vites cassés et les nombreuses choses nouvelles à apprendre. L’école et les premiers copains. Les maîtresses, les récréations… Babar et Oui-oui. La cousine Agathe qui aimait serrée fort contre son sein droit. Le vélo, les bobos aux genoux rapidement soignés par les baisers magiques. Les rêves d’astronaute ou de pompiers. Moi je voulais être musicien. Les disques vinyles que donnait le paternel. Jonnhy Halliday, Daniel Balavoine et Renaud. Les expositions d’art que m’emmenais voir la maternel. Les bonnes notes puis les moins bonnes. Les premières engueulades, l’envol de l’innocence. Le collège. Les potes qui s’en vont et qui reviennent puis promettent, mais les amis qui restent et pour toujours. Les prises de têtes et l’insolence. Les sèches, on se la joue rebelle. Les après-midi au parc. Les filles. Les nanas. Les seins, partout. Les culs, le cul. Les bras, le ventre. Mais moi je voulais des rondeurs. Mon sexe. Je découvre, les branlettes. La fumée, les cigarettes. Le langage. Elle est bonne, elle. Nique ta grand-mère, sa reum. Mes darons qui font iech. Elle, la tepu qui voulait pas se faire sauté. Les colles, les profs. Les livres, alors je me faisais insulter par les potes, et oui j’aimais lire. Baudelaire, Amélie Nothomb, Simone de Beauvoir, Lewis Caroll. La musique, mes goûts différents des autres. Damien Saez, Indochine, Chopin. La découverte du monde, de notre monde. La pourriture. Et pourquoi on restes là, avachi sur notre canapé à regarder des foutus jeux télévisés là ou des foutus gens gagnent des millions alors que des enfants crèvent de faim, que l’Afrique crève tout court, que la guerre existe, que des nanas se font violés à bout de rues, que les bombes éclatent sur la tête des innocents, que la vie est bien trop chère et que personne ne se rend compte de son bonheur. Et bordel.  Ces filles à la télé, qui nous offre une vue sur leurs cotes, leurs os, la peau recouvrant  un simple squelette. Et moi qui aime les rondeurs, les femmes en chair, on appelle ça les « grosses » mais pour moi ce n’est que pure féminité. Ma première fois avec Louise, ses seins bombés et ses tétons pointés vers le Nord.  Ses douces fesses, rondes au possible. Ses courbes chaudes, Notre Seigneur donnez m’en plus. Le parfum, son parfum, rassurant et familier.  Mais il y a la société de consommation, et les pauvres n’ont qu’a se débrouillés ! Achetez le nouveau camembert, il est si bon, procurez vous au plus vite cette nouvelle formule minceur, les hommes seront à vos pieds ! Les sourires qui disparaissent et les villes polluées, la nature fanée. Les gens qui marchent tête baissée, ils vous ignorent c’est un comble. Le non-respect, la violence, mais est-ce que je fais vraiment parti de ces hommes? Dites moi qu’ils ne sont pas tous comme ça… La littérature qui se perd, je ne veux pas devenir adulte, maman. Allez tous bouffer au Mc-Do, engraissez vos enfants, et oui !  J’ai peur que l’on oublie tout… J’ai peur de m’oublier, je ne veux pas changer. Crevons ensemble, chère amie.

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