Romane se couchait dans son grand lit de princesse en souriant. Elle avait 10ans et elle était très enfantine. Sa maman vint lui faire un dernier baiser, elle sentait le parfum de femme et quand elle se pencha, Romane avait une vue imprenable sur la poitrine. La fillette se lova dans ses draps, elle n’arrêtait pas de sourire, sourire et encore sourire. Sa petite main éteignit doucement la lumière, l’obscurité remplie la pièce. Elle fermait les yeux, attendait un moment, puis glissait enfin vers son rêve.
Elle se retrouvait dans un grand jardin étrange, verdoyant. L’Homme était assis là, sur un banc. Il la contemplait, comme si elle était la 8ème merveille du monde. Chaque nuit, elle ne savait si elle était resté dans son corps de fillette ou si elle avait pris d’un seul coup quelques années. Mais en tout cas, l’homme était là, et elle espérait qu’il soit toujours là. Elle s’avança timidement et il pris la parole, de sa voix grave mais pourtant douce.
- Romane… J’avais peur que tu ne viennes pas. Que tu m’oublies. - Je suis là. Je suis là, tu sais bien que je serais toujours là, bêta. - Je l’espère, puce, je l’espère.
Il baissa la tête, et elle s’assit à coté de lui. Elle n’arrivait pas a distinguée son visage, mais c’était tant mieux, car pour elle, c’était le plus beau de tous, même plus beau que le papa qu’elle avait connu juste deux ans. Il toucha discrètement son bras, puis son épaule. Il avança son visage et la petite fille sentait son souffle frais parcourir sa peau. Elle pensait deux secondes à sa maman et ses jupes courtes, aux hommes qui passaient souvent chez elle. Le premier avait été Paul, un tout grand tout vieux. Il était venu 4 jours après la mort de son papa, Paul. 4 jours seulement. Romane avait voulu savoir qui s’était. Alors, discrètement, elle les avait un peu espionné. Comme elle était petite et toute fine, elle se glissait facilement dans la grande armoire en bois de sa maman. Au début, Paul et elle consultaient divers papier. Elle n’arrêtait pas de répéter que Papa n’aurait pas du mourir car cela lui faisait du travail en trop. Romane avait remarqué que les yeux de Paul glissaient souvent vers les gros seins de sa maman. Cette dernière aussi avait du le remarquer, car elle rougissait. Paul mis sa main sur la poitrine de sa maman, et Romane écarquillait les yeux. Ensuite, tout les deux furent pris d’une folie, ils commencèrent à s’embrasser sauvagement, tandis que la main de Paul farfouillait dans l’intimité de la mère. Ils s’allongèrent et la maman poussa de petit cri, tandis que Paul déboutonnai son pantalon et enlevais sa chemise. Romane avait compris ce qu’ils allaient faire, et ses larmes coulaient. Si son papa avait été là, il aurait hurlé, il aurait peut-être bien frappé Paul, et il ne serait plus jamais revenu voir sa maman. Mais son papa n’est plus là, et Romane pleurait.
Apres ça, des tas d’hommes différents succédèrent. Romane était souvent seule le soir, la nuit, et c’est 5mois après la venu de Paul, que Romane rêva pour la première fois de l’Homme. Au départ, il ne la regardait pas. C’était comme si Romane était une petite souris et qu’elle l’observait en cachette. Il était souvent avec une femme, une très jolie même, et souvent il jouait de la guitare. Puis un jour, il remarqua la fillette aux yeux bleus. Au début, il la dévisagea, puis il s’habitua à sa présence. Il commençait à lui parler, à la toucher. La petite fille pris du plaisir chaque nuit.
Ses journées devenaient de plus en plus fades et sans soleil. Romane n’avait plus d’amis, ne voulait plus jouer à la marelle, ou faire de la corde à sautée. Ses camarades de classes la regardaient de travers, c’est vrai qu’elle avait beaucoup changer, maigri. Elle ne voulait plus manger, n’en ressentait plus le besoin.
Romane mis sa petite tête blonde dans le cou de l’Homme et celui ci la porta jusqu'à une couette qui était posé par terre, sur l’herbe du matin. Il la posait doucement, et la regardait durant de longues minutes. Ses cheveux blonds soyeux avaient des petits bouts de feuilles dedans, ses yeux bleus remplis de malice lui faisaient si mal au cœur. Il s’assis et caressa son cou pale. La petite ris et tout deux se prirent dans les bras. L’Homme embrassa ses yeux fermés, son petit nez constellé de taches de rousseur, ses lèvres roses, son cou, il embrassa a travers sa petite robe bleu ses seins qui n’étaient pas finis, il releva sa robe et la fillette ris aux éclats, et l’Homme continua d’embrasser sa peau laiteuse, d’embrasser son intimité enfantine. Romane, de ses petites mains habiles, parcourait le corps de l’Homme. Elle caressait son dos, ses jambes, fit le tour de son nombril. Romane était curieuse, très curieuse. Elle riait tout le temps, à croire que seul l’Homme la rendait heureuse. Et elle se mit à parler tout bas :
- Tu sais… Je ne devrais pas faire ça, je le sais. Mais c’est bon et j’aime ça, mais je ne devrais pas. Ma maman me répète tout le temps qu’il ne faut pas que je suive ses traces, elle dit ça, assise sur la table du salon, une bouteille d’alcool a la main. Elle dit ça, allongés sur son lit, sa nuisette qui laisse entrevoir ses seins. Elle dit ça, quand un homme arrive la nuit, et qu’il glisse deux billets dans sa culotte. Elle dit tout le temps ça.
L’Homme avait arrêté de la caresser et de l’embrasser, et l’écoutait sagement. Il savait qu’elle voulait se faire entendre. C’était son seul souhait. Mais Romane partait déjà ; sa vie l’attendait. Elle remit sa robe bleu, coiffa ses cheveux et parti d’un pas décidé, bien qu’elle ne savait pas ou allé.
- Bonjour Romane…
Ca, c’était sa maman qui, de sa voix cassé à force de trop fumée, venait réveillée sa fille, en retard evidemment, pour l’emmener a l’école. Romane émergea lentement, se frotta les yeux et descendis de son lit rose. Ses petits pieds frissonnèrent car le carrelage était très froid. Elle couru vers la salle de bain tout en enlevant sa chemise de nuit bleu satinée. Elle se lava, tentait un sourire vague au miroir, mais elle ne fut pas satisfaite et loin de là. Elle ne voulait offrir ce sourire aux autres. Elle voulait le garder pour l’Homme. Que lui seul puisse admirer ses petites quenottes blanches, que lui seul puisses avoir l’envie d’embrasser ses douces lèvres. Elle se coiffa d’un ruban bleu, et pris son cartable Minnie, car sa maman oubliait à chaque fois de lui en rachetée un neuf, cela depuis le Ce2. Elle mis son manteau troué et sorti dans le froid, appelant sa maman, car cette dernière l’avait déjà oubliée. Une fois dans la voiture, Romane écoutait toujours sa chanson préférée, une d’un des disques de sa maman, une chanson très belle, d’Indochine.
Et Salombo…Au Pakistan…Elle a touchée, la fleur sacrée.
Sa maman la déposa devant la grande école très vite, en disant tout bas qu’elle allait être en retard chez Stephan. Une fois dans la grande cour de récréation, Romane remarqua que sa jolie salopette noire était tachée. Un garçon de sa classe passa près d’elle et la bouscula violemment.
Tout se passa très vite… La maîtresse la rouspéta, pour cause elle était très en retard, elle mangea a la cantine seule, en Mathématique elle donna la bonne réponse à une question et tout le monde poussa des exclamations. Le soir, elle rentra a pied chez elle après avoir attendu 20 bonnes minutes, sa maman l’avait encore oubliée. Elle goûta, bien qu’elle n’eu pas faim, puis alla dans sa chambre. Elle pris sont magnétophone et glissa la petite casette que sa maman lui avait offert pour ses 10ans. Elle avait enregistré dessus toutes les chansons favorites de Romane.
Justine s'initie au secret, une fleur dans la bouche... Justine qui se touche…
Romane s’était allongée et regardais son plafond, couvert d’étoiles qui brillaient la nuit. Elle songeait à l’Homme, et à son papa qui lui manquait beaucoup. Elle songeait beaucoup, petite Romane.
Toute sa vie, l’Homme ne la quitta pas, ne la quitta plus mais vint un temps ou sa mère, lassé de cette vie qu'elle n'a pas réussi, s'éteignis. Petite Romane se sentait alors libre, Romane était heureuse. Comme un jeune papillon à peine sortit de son cocon. Romane grandis, de joli yeux bleus, des amis, de la drogue, du sexe... Romane profitait de la vie si courte. Romane n'etait plus pure mais enfin libérée . |